Recruter sans CV en 2025, c’est possible ? 

Recruter sans CV en 2025, c'est possible

Les enjeux du recrutement en 2025

Un contexte incertain pour les entreprises 

2024 a été une année challengeante pour le marché de l’emploi : selon France Travail, 57,4% des recrutements de 2024 ont été jugés difficiles par les RH en raison de la pénurie des talents et de l’inadéquation des profils avec les postes.

Le rapport “Futur of jobs 2025” du Forum économique mondial explique que cette dynamique devrait se poursuivre en 2025 puisque 63% des dirigeants interrogés identifient le manque de compétences comme l’obstacle principal à leur croissance.

En parallèle, seulement 22% des leaders RH ont augmenté les budgets liés au recrutement en 2024 (étude Gartner). Une tendance qui tend à se poursuivre en 2025 face à un contexte économique instable. En effet, 28% des dirigeants restent indécis quant à leurs intentions de recrutement pour 2025 (étude Morgan Philips Group).

Quelles seront les principales difficultés auxquelles devront faire face les entreprises en 2025 ? 

Obsolescence des compétences 

Le développement rapide des nouvelles technologies impacte l’ensemble des métiers qui ne cessent de se transformer. Face à ces changements, l’OCDE estime que les compétences techniques, aussi appelées hard skills, deviennent obsolètes en seulement 2 ans.

Pénurie des talents

Une forte pénurie de candidats qualifiés est également observée sur le marché, influencée par différents facteurs :

  • Des exigences de formations ou d’expériences rares créant une inadéquation entre les attentes des entreprises et les profils disponibles
  • Des conditions de travail difficiles (horaires décalés ou de nuit, contraintes physiques…)
  • Une forte concurrence sur les mêmes profils générant un turnover élevé
  • Des zones géographiques peu ou mal desservies
  • Des départs à la retraite supérieurs à l’arrivée de nouveaux talents

Développement de l’IA 

Avec le développement de l’intelligence artificielle, les candidats disposent de plus de moyens pour se former en autonomie et développer ainsi des compétences techniques. Alors que ces dernières leur permettaient auparavant de se différencier, elles deviennent aujourd’hui des prérequis de base

Dans ce contexte, comment identifier et recruter les collaborateurs de demain qui sauront se démarquer et créer une réelle valeur ajoutée pour les entreprises ?

La réponse est claire : les soft skills sont désormais le critère clé de différenciation

Pourquoi privilégier l’évaluation des soft skills plutôt que le CV ? 

Saviez-vous que 89% des recrutements échouent pour des raisons liées à des facteurs comportementaux (Hiring for Attitude de Mark Murphy) ? 

Le coût de cet échec impacte fortement la performance des entreprises, pouvant varier de 20 000€ à 200 000€ (étude CCI).

Les soft skills sont alors essentielles pour sécuriser les embauches et répondre aux enjeux de recrutement à prévoir pour 2025. 

Répondre à l’obsolescence rapide des compétences

Avec l’évolution rapide des métiers et des hard skills, l’évaluation des soft skills devient indispensable pour garantir la performance des collaborateurs de demain. Les compétences comportementales essentielles à évaluer sont : 

  • L’adaptabilité, pour faire face efficacement aux changements du marché et ajuster son approche
  • La curiosité, pour comprendre les évolutions des pratiques et développer de nouvelles compétences
  • L’autonomie, pour être proactif et être capable de chercher des solutions par ses propres moyens

Répondre à la pénurie de talents

La pénurie de candidats qualifiés, liée à un manque de compétences techniques ou à des contraintes géographiques, peut être comblée en ciblant des profils ne disposant pas des hard skills ou des diplômes attendus, mais témoignant d’une véritable volonté et capacité d’apprentissage.

Sélectionner des candidats issus de secteurs différents, via leurs soft skills et non leur CV, peut ainsi permettre des reconversions

Dans ce contexte, les soft skills à privilégier sont :  

  • La résilience, pour faire face à l’incertitude et aux défis lors des débuts sur le nouveau poste
  • L’ouverture d’esprit, pour accepter les erreurs, se remettre en question et adopter une démarche d’amélioration continue
  • L’intelligence émotionnelle, pour résoudre les problèmes grâce à une gestion efficace des émotions, notamment du stress

Cette pratique peut être particulièrement pertinente pour les entreprises situées dans des zones pénuriques avec un faible vivier de candidats.

Répondre au développement de l’IA 

Face au développement rapide de l’intelligence artificielle et aux enjeux de performance des collaborateurs, il est essentiel d’évaluer certaines soft skills telles que : 

  • L’agilité, pour s’adapter rapidement aux évolutions technologiques
  • L’esprit critique, pour analyser et traiter les informations issues de l’IA de manière pertinente
  • La capacité à être impactant dans sa communication, pour convaincre ses interlocuteurs

L’évaluation des soft skills requiert une méthodologie rigoureuse, ainsi qu’une maîtrise fine des processus et des outils pour garantir l’objectivité et l’efficacité de la prise de décision.

L’évaluation des soft skills, la clé pour répondre efficacement à ces enjeux 

Présélectionner les candidats grâce au test Saven 

La présélection des candidats est habituellement une étape se basant uniquement sur le CV : des dizaines de CV sont reçus chaque jour et ceux ne correspondant pas exactement au cahier des charges attendu sont rapidement mis de côté.

Cependant, cette méthode écarte également un lot de candidats issus de secteurs différents, ne disposant pas du diplôme ou de l’expérience nécessaire, mais potentiellement performants pour ce poste

Pour éviter tout biais, un test des soft skills peut être ajouté en filtre de présélection sur les offres d’emploi. Ce test, Saven, permet d’évaluer en amont de la réception de la candidature si le candidat possède les compétences comportementales nécessaires au poste. 

Ainsi, des candidats peuvent être reçus à l’étape d’entretien sans avoir été sélectionnés via leur CV.

Suite à cette présélection, des méthodes d’évaluation des soft skills plus approfondies sont essentielles afin d’assurer l’adéquation du candidat pour le poste : 

  • Des entretiens structurés avec la méthode STAR
  • Des entretiens de mises en situations 
  • Des Assessment Centers

Garantir une prise de décision objective avec l’Assessment Center

L’Assessment Center permet de créer des mises en situation sur-mesure et adaptées à un métier et à un environnement de travail. Proposé sous forme d’une journée complète d’évaluation, l’Assessment Center permet de projeter concrètement les candidats sur un poste afin d’évaluer leurs soft skills

En amont de cette journée d’évaluation, l’environnement client est audité afin d’analyser les enjeux du poste et de réaliser une cartographie des soft skills attendues.

Les exercices permettent d’évaluer des compétences comportementales complexes à identifier telles que : 

  • Le management
  • La gestion de crise
  • La gestion de projets
  • La relation commerciale et le démarchage

En plus d’objectiver la prise de décision, l’Assessment Center permet également d’identifier les potentiels axes de progression des candidats, qui devront faire l’objet d’un plan d’accompagnement.

Véritable levier de marque employeur, l’Assessment Center est aussi très apprécié par les candidats :

  • La journée d’animation leur permet de se projeter dans la culture de l’entreprise et de mieux appréhender le poste
  • Les tests psychométriques et les mises en situations leur permettent de mieux se connaître
  • Le processus est rapide et évite un trop grand nombre d’entretiens qui peuvent les décourager